Ca y est, la 26ème édition du Printemps Bio a commencé (du 22 mai au 21 juin) ! Malgré la période difficile que traverse l’agriculture biologique, à laquelle s'ajoute la récente coupe de 10 millions d’euros dans le Fonds Avenir Bio, qui met en péril des projets structurants dans notre région... nos producteurs vous attendent !
Le Printemps Bio, qu’est-ce que c’est ?
C’est le moment idéal pour (re)découvrir l’agriculture biologique et ses bienfaits pour la santé et la planète ! Fermes ouvertes, marchés bio, ateliers, animations… chaque événement est une occasion de valoriser les pratiques bio et de sensibiliser le public à une alimentation saine et durable.
Cette campagne initiée par l’Agence Bio est un ensemble de rencontres et d’échanges entre les professionnels de l’agriculture biologique et le grand public. Elle permet d’informer et de sensibiliser au mode de production biologique, de consommation, ainsi qu’à l’environnement qui nous entoure. Une multitude d’animations peuvent être mises en place lors de ces deux évènements : Retrouvez les événements en cliquant ici.
Pour les 40 ans du label Bio, le Gouvernement détricote les budgets de soutien à la filière
Cette année, ce printemps bio a un goût amer... en plein vote de la Loi Duplomb, et à la veille des 40 ans du label bio, le Ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire a décidé de supprimer 15 millions d’euros de fonds alloués à l’Agence bio ! 5 millions d’euros alloués à ses campagnes de communication ainsi que la réduction de 10 millions d’euros de la dotation du fonds Avenir bio.
Ce 22 mai 2025 devait être une date symbolique pour l’agriculture biologique française : celle des 40 ans du label AB et du lancement de la campagne nationale de l’Agence Bio « C’est Bio la France ». Mais l’ambiance est à la consternation.
Ce 22 mai 2025 devait être une date symbolique pour l’agriculture biologique française : celle des 40 ans du label AB et du lancement de la campagne nationale de l’Agence Bio « C’est Bio la France ». Mais l’ambiance est à la consternation.
« On va finir par croire que la ministre Annie Genevard veut à tout prix la peau de l’agriculture biologique. En bloquant la relance de la consommation, ce sont avant tout les agriculteurs et agricultrices biologiques qu’elle pénalise », a réagi Loïc Madeline, coprésident de la FNAB - Fédération Nationale d'Agriculture Biologique.
En Charente, l’avenir d’une filière structurée et équitable remis en question
À Villefagnan, en Charente, la SAS Les Fermes de Chassagne, qui accompagne plus de 40 producteurs bio, se voit contrainte d’abandonner une partie de ses investissements dans un outil de transformation et de valorisation des céréales, oléagineux et légumineuses bio. Un projet essentiel pour structurer une filière locale, équitable et durable.
Le Fonds Avenir Bio est un outil essentiel à la structuration des filières biologiques sur les territoires. Cette décision intervient après la sélection des lauréats 2024, qui risquent désormais de voir leur financement revu à la baisse, voire annulé.
Avec la FNAB, Bio Nouvelle-Aquitaine, la MAB 16 et la SAS Les Fermes de Chassagne exigent que l’État tienne ses engagements en faveur de l’agriculture biologique. Elles co-signent un communiqué de presse pour alerter sur les conséquences concrètes de cette décision, et réaffirmer la nécessité de soutenir la bio, au service de nos territoires et de la transition agricole.
Retrouvez le communiqué de presse (pdf)
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